parlons peu, parlons histoire
Au commencement fut la nécessité.
En des temps reculés, alors que les routes commençaient à serpenter entre montagnes et vallées reliant hameaux, villes et nations, un constat s'imposa, poser en ces termes par un négociant : "Le monde est beau, grand et inspirant. La route, elle, est diablement longue et éreintante." La réponse fut rapidement trouvée : une simple auberge de passage à un carrefour des voix marchande qui voyaient défiler quantité de voyageur en mal de repos et de nourriture lorsqu'ils ne cherchaient pas beuveries et plaisirs de la chair.
D'abord modeste bâtisse aux allures lugubre, le lieu évolua en même temps que les caisses s'emplissaient. Les peuplades des déserts suggérèrent un lupanar, bien plus modeste que les somptueuses maisons de plaisirs des sables, mais suffisante pour attirer d'avantage d'âmes itinérantes. Puis vint le tour d'une véritable écurie, en dur, et avec écuyer de circonstance. Puis quelques fermes, fournissant les ressources nécessaire pour sustenter le chaland, épargnant ainsi de nombreuses transactions.
Un pas après l'autre, cette modeste auberge se transforma en modeste village, puis en ville jusqu'à vaste cité. Combien étaient-ils de ces voyageurs d'un temps, sédentarisés par fatigue et portés par l'espoir de tirer leur épingle du jeu juteux qui venait de démarrer à l'insu de tous ? Combien étaient-ils, de ces sans le sous, entassés dans la basse ville nauséabonde, à espérer trouver fortune entre ruelles étroites et vastes avenues commerçantes ?
Et combien étaient-ils de ces seigneurs étrangers à clamer leur droit le plus légitime de revendiquer la cité car une partie de son peuple y vivait ? Tous, probablement. Mais quand tous les peuples sont représentés, le moindre roi trop entreprenant devrait se défendre contre tous les autres. Ironiquement, c'est cette diversité des peuples et des cultures qui assurait la sécurité le la nouvelle ville. Les grands de ce monde, au premier jour persuadé de l'échec et de la non importance du lieu, s'y prenaient maintenant trop tard. Grand mal leur prit de se croire intouchable. Car oui, la ville était maintenant un atout, et qui s'en ferait une alliée jouirait d'un support financier exceptionnel pour financer conquêtes et architecture grandiose.
Seulement Néeria n'est pas un royaume, juste une citée-état, désignant un conseil de citoyens pour la diriger. Et comme pour les rois, la mixité culturel empêche l'appui publique d'un quelconque seigneur.
Ne serait-il pas là, l'équilibre du monde ?
Puis fut Guerre.D'abord modeste bâtisse aux allures lugubre, le lieu évolua en même temps que les caisses s'emplissaient. Les peuplades des déserts suggérèrent un lupanar, bien plus modeste que les somptueuses maisons de plaisirs des sables, mais suffisante pour attirer d'avantage d'âmes itinérantes. Puis vint le tour d'une véritable écurie, en dur, et avec écuyer de circonstance. Puis quelques fermes, fournissant les ressources nécessaire pour sustenter le chaland, épargnant ainsi de nombreuses transactions.
Un pas après l'autre, cette modeste auberge se transforma en modeste village, puis en ville jusqu'à vaste cité. Combien étaient-ils de ces voyageurs d'un temps, sédentarisés par fatigue et portés par l'espoir de tirer leur épingle du jeu juteux qui venait de démarrer à l'insu de tous ? Combien étaient-ils, de ces sans le sous, entassés dans la basse ville nauséabonde, à espérer trouver fortune entre ruelles étroites et vastes avenues commerçantes ?
Et combien étaient-ils de ces seigneurs étrangers à clamer leur droit le plus légitime de revendiquer la cité car une partie de son peuple y vivait ? Tous, probablement. Mais quand tous les peuples sont représentés, le moindre roi trop entreprenant devrait se défendre contre tous les autres. Ironiquement, c'est cette diversité des peuples et des cultures qui assurait la sécurité le la nouvelle ville. Les grands de ce monde, au premier jour persuadé de l'échec et de la non importance du lieu, s'y prenaient maintenant trop tard. Grand mal leur prit de se croire intouchable. Car oui, la ville était maintenant un atout, et qui s'en ferait une alliée jouirait d'un support financier exceptionnel pour financer conquêtes et architecture grandiose.
Seulement Néeria n'est pas un royaume, juste une citée-état, désignant un conseil de citoyens pour la diriger. Et comme pour les rois, la mixité culturel empêche l'appui publique d'un quelconque seigneur.
Ne serait-il pas là, l'équilibre du monde ?
Evidemment, et même si les rois ne s'étaient intéressés à la cité grandissante que trop tard, d'autres ne furent pas si stupides. Bandits, tribus barbare, monstres... Les ennemis occasionnels ne manquaient pas. Qu'il souhaitent piller, conquérir ou juste dévorer, le moyen restait le même : l'attaque.
Ça, les premiers Néeriens le comprirent très vite. Il leur fallait trouver un moyen de contrer toute tentative de massacre, mais sans l'appui financier d’impôts, comment soutenir un effort de guerre, aussi minime soit-il. La réponse fut trouvée dans le libéralisme économique. Pas de taxe, pas d’impôts. Autrement dit : "venez faire fleurir notre ville". Le conseil Néerien fut alors instauré. Élus parmi la population de la ville, neuf citoyens seraient en charge de gérer économie, lois et infrastructure mais surtout, chargé de défendre la cité contre ses ennemis.
Une première taxe fut alors créée, aussi appelée "Taxe de la réussite", il s'agissait de prendre une portion des bénéfices net de tous les commerces de la ville. Cela ne décourageait ainsi pas les nouveaux venus qui ne paieraient pas une piécette avant d'avoir touché un premier bénéfice. Mais cela imposa des réformes de contrôle économique jusqu’alors inédites à travers le monde. C'est cette taxe qui ferait la richesse de la cité. Les petits commercent fleurissent, les plus gros débourse une partie ridicule de leur revenus mais qui cumulés et à l'échelle de toute une ville marchande, représente une fortune. Probablement bien plus que les impôts d'une petite nation.
Dans ces conditions, une garde professionnelle et citoyenne à mettre en place ne fut qu'une formalité. Néeria s'offrit même le luxe de faire venir les meilleurs instructeurs qui soient. Très vite, la cité disposa d'une petite armée de défense dont la réputation grandissait à chaque assaut repoussé. Tant est si bien que pour un temps, les Néerien étaient d'avantage connu pour leur esprit guerrier que pour leurs ruses commerciales.
Ça, les premiers Néeriens le comprirent très vite. Il leur fallait trouver un moyen de contrer toute tentative de massacre, mais sans l'appui financier d’impôts, comment soutenir un effort de guerre, aussi minime soit-il. La réponse fut trouvée dans le libéralisme économique. Pas de taxe, pas d’impôts. Autrement dit : "venez faire fleurir notre ville". Le conseil Néerien fut alors instauré. Élus parmi la population de la ville, neuf citoyens seraient en charge de gérer économie, lois et infrastructure mais surtout, chargé de défendre la cité contre ses ennemis.
Une première taxe fut alors créée, aussi appelée "Taxe de la réussite", il s'agissait de prendre une portion des bénéfices net de tous les commerces de la ville. Cela ne décourageait ainsi pas les nouveaux venus qui ne paieraient pas une piécette avant d'avoir touché un premier bénéfice. Mais cela imposa des réformes de contrôle économique jusqu’alors inédites à travers le monde. C'est cette taxe qui ferait la richesse de la cité. Les petits commercent fleurissent, les plus gros débourse une partie ridicule de leur revenus mais qui cumulés et à l'échelle de toute une ville marchande, représente une fortune. Probablement bien plus que les impôts d'une petite nation.
Dans ces conditions, une garde professionnelle et citoyenne à mettre en place ne fut qu'une formalité. Néeria s'offrit même le luxe de faire venir les meilleurs instructeurs qui soient. Très vite, la cité disposa d'une petite armée de défense dont la réputation grandissait à chaque assaut repoussé. Tant est si bien que pour un temps, les Néerien étaient d'avantage connu pour leur esprit guerrier que pour leurs ruses commerciales.
Parlons peu, parlons technique
Coordonnées
La chose reste à déterminer, étant donné l'objectif narratif de la ville et à la vue de la carte du monde, il semble que plusieurs emplacements se prêtent à l’exercice. Ceci dit, je n'ai pas encore visité toute la map et m'en remet donc à votre jugement expert pour déterminer le plus propices.
Je propose tout de même quelques zones qui me semblent pertinentes :
- Entre Bhrone la forêt de Baltik et la vallée de l'Eden
- Entre Rhaste, Bhrone, Bhul et la forêt de Baltik
- Entre Makrecht, les terres lointaines d'Arthurie et la terre Daragond
- Entre le grand désert de Shak'tal et Bhrone
La carte prise en référence est celle accessible depuis le forum.
Taille
La encore, il m'est difficile de déterminer cette donnée. Dans un premier temps je penses à un projet s'étalant sur une surface d'un demis millier de cases de côté. Mais l'ampleur et l'aspect "évolutif" faussent grandement cette estimation.
Objectifs
Les objectifs sont multiples.
Tout d'abord, il s'agit d'apporter un élément cohérent au monde. Notre propre histoire à vu s'épanouir de nombreuses citées cosmopolites dont le succès s'expliquait, tout ou partie, par leur ouverture. On pensera à Babylone, Alexandria (d’Égypte), Bagdad, etc. Et de nombreuses cités se sont développé de manière indépendant grâce au commerce. On pensera ici à Venise ou Syracuse par exemple. Enfin les Cités-Etat grecques justifient grandement la viabilité d'une telle entreprise.
Ensuite, l'objectif est de créer une ville aux multiples facettes, avec des quartiers aux identités propres, conséquence d'un croisement culturel fort. Il est évident qu'il ne s'agit pas de "mélanger" de manière aléatoire différents styles architecturaux, mais de marier le tout en une ville qui à du sens. C'est également là le principal intérêt pour moi.
Enfin, il s'agit de créer un projet où tout le monde pourra apporter sa pierre à l'édifice. Aucun style n'est imposé, rendant ce projet ouvert au plus grand nombre. Seul la concertation avec les autres, pour créer une cohérence, sera de mise.
Le point qui fâche
J'ai parfaitement conscience que je n'apporterait pas beaucoup de détail sur les designs utilisés. Mais l'objectif étant de faire évoluer cette cité avec le temps, il m'est difficile de prévoir quelles idées arriveront plus tard. Malgré tout, je peux apporter quelques éléments.
Idéalement, il faudrait créer différents quartiers traduisant la richesse globale de la ville : un commerçant, et un port (côtier ou fluvial selon le lieu choisi ). Pour cela, l’esthétique pré moyen-âgeuse occidentale me semble coller. De vaste avenues marchandes avec tentes de vendeurs se disputant la chaussée. Des bâtiments clairs et relativement simples (on veut du fonctionnel, pas du grandiloquent). Le port restera assez classique avec une ou deux jetées pour créer des bassins bien délimité, et, pourquoi pas plus tard, un arsenal.
Un quartier d'habitation plus riche sera nécessaire, s'inspirant des habitations bourgeoise du Paris révolutionnaire. Façades hautes, richement décorées et grandes fenêtres avec ci et là quelques domaines plus imposants avec parcs privés.
Aux alentours de la ville des demeures très riches probablement un mélange de villas romaines et maisons traditionnelles asiatiques (toutes majoritairement de plein pied). De grands jardins entrecoupées de vignes et quelques champs.
Un quartier très pauvres avec des habitations en bois rudimentaire, sols en terre, ruelles étroites directement inspiré de l'imaginaire heroic-fantasy collectif. Pourquoi pas y créer un genre de ghetto.
Il faudra compléter le tout avec une muraille (partielle ou non selon l'allure du projet), des temples et autre lieux de cultes ainsi qu'un château. pour ce dernier j'aimerais m'inspirer des forteresse japonaises, toujours très imposantes et très épurées à la fois, symbole de force, de pureté et de perfection à l'image du sentiment que la ville cherche à faire transparaître. C'est de plus un style de build que je commence à explorer. Ceci dit, un tel édifice est très haut, il se peut donc que cela ne vous convienne pas.
Compléments
Etant donné la nature un peu "imprévisible" de la tournure que pourrait prendre le projet. Je m'engage à demander votre aval avant de lancer la construction des bâtiments les plus imposants.
Je suis également ouvert à toute suggestion.
Enfin, j'ai conscience de l'ampleur du projet. Il faudra du temps avant que la ville ne ressemble vraiment à une cité commerciale riche et indépendante. Mais il s'avère que j'ai du temps et de la motivation.
Le mot de la fin
Je ne relis pas plus que ça mon roman. Si le projet n'est pas validé je n'ai pas spécialement envie de me fatiguer pour rien. A contrario si le projet est validé, j'étofferait très largement l'histoire de la ville. J'ai pas mal d'idées pour ça dont une chronologie (qu'il reste à détailler).
Da bisous